Aujourd’hui, je vous propose de découvrir la chronique de Gérard Monchy, du blog Des livres et moi. Un énorme merci pour sa merveilleuse chronique et son temps 🙂
Lille, novembre 2010, le corps sans vie d’une adolescente est retrouvé près de la Deûle enneigée, dans d’étranges conditions. Cheveux scalpés, habillée mais sans sous-vêtements, un billet de vingt euros dans la main, tout prête à croire qu’il s’agit d’un crime sexuel. Véronique De Smet, commissaire chargée de l’affaire semble piétiner, les meurtres s’enchaînent et l’enquête est au plus bas.
Alors que certains commentaires mitigés m’annonçaient un roman à faible teneur, j’ai tenté l’expérience.
Classée dans le genre Policier-Roman Noir, ajoutons « psychologique, » car si tout débute par un meurtre, l’histoire est émaillée par la vie, l’enfance, les souffrances des protagonistes se croisant dans l’intrigue.
Nous rencontrons Véronique et son collègue Bernier. Il y a aussi Elise, la psy, Benjamin, Jérémy, Madame Gérard, Mathias…et des figurants multiples venant jouer leur rôle dans ce livre.
Il y a quatre parties. Ensuite, il faut suivre la recette car tous les ingrédients sont présents pour faire prendre la sauce. Des scènes de suspense, des situations pesantes, des fausses pistes (peut être) …..
Le descriptif du passé des personnages est nécessaire pour l’aboutissement du récit même s’il peut sembler inapproprié ou trop long. C’est le côté obscur de l’être qui est mis en avant.
Ne nous voilons pas la face, et l’auteure en convient, il y a quelques fautes, erreurs diverses et de style, parsemant ça et là le texte.
L’écriture est cependant naturelle, façon « parler vrai ». Une volonté revendiquée par Amélie De Lima.
Le style n’est pas haut de gamme, ni tâtonnant, il est simple ce qui ne nuit pas à l’ambiance recherchée.
Si vous souhaitez suivre le blog de Gérard Monchy, c’est par ici : Des livres et moi